Nymphoplastie
La nymphoplastie est une intervention dont l’objectif est de réduire la taille des petites lèvres. Selon les circonstances, ce traitement est réalisé dans un but purement esthétique ou bien dans le cas d’une hypertrophie à caractère médical. Ce geste chirurgical peut éventuellement être associé à un lipofilling des grandes lèvres pour parfaire encore davantage l’aspect esthétique de la vulve.
Dans quels cas avoir recours à une nymphoplastie ?
Au-delà des aspects esthétique ou psychologique, des petites lèvres trop développées peuvent aussi induire une gêne fonctionnelle conséquente. Cette hypertrophie, d’ampleur variable, peut apparaître à la puberté, après un accouchement ou au moment de la ménopause.
La chirurgie de réduction des petites lèvres, ou « nymphoplastie », est une intervention destinée aux femmes insatisfaites de l’aspect de leur vulve parce qu’elles jugent la taille de leurs petites lèvres trop importante, en particulier par rapport aux grandes lèvres, en dépassant parfois de manière très prononcée. Ce traitement chirurgical est aussi recommandé en cas de gêne ressentie pour le choix de certains vêtements (dessous ou maillots de bain), au cours des rapports sexuels ou pendant la pratique de certains sports comme le vélo ou l’équitation.
La nymphoplastie en pratique
Avant l’intervention
Le cycle préopératoire inclut un bilan sanguin, une visite chez l’anesthésiste et 2 consultations avec le praticien qui opérera. Le premier de ces rendez-vous constitue parfois une étape délicate pour les patientes, souvent gênées par leur demande. Pour le médecin il s’agit néanmoins d’une intervention comme une autre et il est important de faire appel à un spécialiste qui saura rassurer et établir une relation de confiance.
Cette première consultation est l’occasion pour la patiente d’exposer ses motivations et ses objectifs. Le praticien se livre par ailleurs à un examen clinique de la vulve. Ce sont en effet les proportions relatives de ses différents éléments, propres à chaque patiente, qui permettent d’établir une stratégie opératoire personnalisée et optimale. Dans certains cas, il est possible que d’autres gestes soient proposés en complément de la nymphoplastie proprement dite, en particulier un lipofilling des grandes lèvres, afin qu’elles viennent recouvrir davantage les petites.
Enfin, le médecin fournit à la patiente tous les détails à connaître sur cette chirurgie et l’informe aussi de certaines précautions préopératoires à respecter. Il s’agit en particulier de l’arrêt de la consommation de nicotine et de la prise de médicaments à effet anti-coagulant.
Nymphoplastie : déroulement
L’intervention de nymphoplastie se déroule de manière ambulatoire : la patiente rentre chez elle le jour même. L’opération proprement dite dure de 30 à 60 minutes et l’anesthésie est, selon les cas, locale (avec sédation du sujet) ou générale.
Avant qu’elle ne soit réalisée, le chirurgien commence par tracer des repères sur les différentes parties de la vulve à modifier. Ils servent à guider les gestes chirurgicaux ultérieurs qui consistent en l’ablation des tissus en excès. Il existe pour cela différentes techniques mais la résection du bord libre des petites lèvres reste la plus courante.
Les incisions laisseront des cicatrices très discrètes. Elles sont situées longitudinalement le long des petites lèvres, et les fils utilisés pour les sutures sont résorbables. Ensuite, une simple protection est mise en place dans le sous-vêtement.
Nymphoplastie : après l’intervention
Consignes post-opératoires
Les suites opératoires de la chirurgie de réduction des petites lèvres sont relativement simples. Un traitement antalgique est prescrit pour prendre en charge les éventuelles douleurs post-opératoires.
Les douches sont possibles dès le lendemain de l’opération. Elles ne nécessitent pas de précautions particulières, si ce n’est de procéder à un lavage doux de la vulve, avec un savon au pH neutre.
La reprise de l’activité professionnelle se fait rapidement, même s’il est conseillé de se reposer les premières 48 heures. Il faut attendre 2 ou 3 semaines pour la pratique du sport et les rapports sexuels peuvent reprendre normalement après un mois, une fois la cicatrisation complétement achevée.
Nymphoplastie : résultat
Il faut quelques mois pour observer le résultat définitif, après disparition de l’œdème qui s’était formé en post-opératoire. Le taux de satisfaction de cette intervention est élevé et le retour des patientes souvent très bon.
Nymphoplastie : quelles sont les complications possibles ?
Il existe des risques, comme pour toute intervention chirurgicale. Il peut notamment s’agir d’infections, de désunion de la cicatrice, d’un rejet des fils de suture ou alors d’une perte de sensibilité partielle et le plus souvent temporaire. Ces complications sont cependant rares lorsque l’intervention est réalisée par un professionnel expérimenté et reconnu.
Nymphoplastie : prix et prise en charge
Le prix de l’intervention dépend de l’étendue du travail à réaliser et des éventuels gestes associés à la nymphoplastie proprement dite. Ainsi, ça n’est qu’après consultation préalable que le médecin peut fournir à la patiente un devis personnalisé. Ce geste peut être remboursé partiellement par la Sécurité Sociale.
Le Docteur Harold Chatel
Chirurgien esthétique et plasticien spécialiste de la chirurgie intime, pratique également des interventions de chirurgie de la silhouettte, de chirurgie du visage et de chirurgie du sein, exerçant à Paris 16ème.
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